Plan
I Narration pathétique
II Nouvel éclairage du poème
Ce poème est une image du poète à travers lalbatros. Il a pu penser à cette image lors de son voyage dans lOcéan Indien. La date décriture du poème nest pas connue et cet écrit nest pas un souvenir direct du voyage.
Ce poème sinscrit dans la ligne romantique. Le poème est composé de quatre quatrains où les trois premiers sont opposés au dernier. Après une présentation, il y a finalement une réflexion sur le poète. Il y a la volonté de créer une surprise.
I Narration pathétique
Le titre annonce un texte descriptif et ne laisse imaginer aucune péripétie. Le texte débute par un récit apparemment neutre et impassible. Le décor est posé avec la mer : « les hommes déquipages ». Cette scène est répétitive avec « souvent ». il apparaît que pour rompre lennui, ils font cela souvent.
On a une description des albatros et du navire. Les hommes déquipage sont montrés sans excuse pour cet acte. Au début on a limpression que « prennent » évoque la chasse alors que cest un acte pervers et injustifié. On a ici une condamnation des êtres humains.
On lidée dune grandeur physique avec les oiseaux par lemploi de « vaste » qui serait plus apte à qualifier la mer. Il y a aussi une certaine humanité avec une initiative pacifique : « compagnons de voyage ». On a limpression qu'ils sont à légal de lhomme.
Le troisième élément décrit est le voyage qui réunit les hommes et les oiseaux. On a une idée dinsouciance, de passivité avec le vers 4 sans coupure. La cadence est régulière avec deux brèves et une longue. En même temps, on a limpression dun monde clos avec le »navire » qui soppose à la liberté de lalbatros.
Il y a un contraste dans le deuxième quatrain. « Les planches » suggèrent un lieu dexhibition grossière. Le mot « déposés » évoque les rois déposés. On peut penser que les grandes ailes blanches évoquent lhermine impériale. « Ces rois de lazur » et « ailes blanches » ressortent également. La déchéance de la phrase apparaît avec « piteusement ». Lhumiliation des oiseaux est présentée par lauteur alors que la strophe 3, ce sont les matelots, les marins.
On voit la vision du poète « ce voyageur ailé » qui soppose à « gauche et veule » de même dans les autres vers. Lopposition se fait entre ce qui se passe maintenant et avant. Il est désormais prisonnier alors quavant il était libre. Il devient entre les mains des hommes un jouet et ne suscite plus que la dérision alors quil évoquait avant ladmiration. On a alors un sentiment de pitié qui amène à la comparaison finale. Enfin dans le vers 12, on a un décrochement du gérondif avec une cadence plus lente qui suggère la boiterie.
La quatrième strophe est un changement brutal dorigine et de registre.
II Nouvel éclairage du poème
La dernière strophe débute par le poète qui associé « au prince des nuées » montre une identité semblable non pas avec les hommes déquipage mais lalbatros.
« exilé sur le sol » évoque donc comme lalbatros quil est inadapté au monde des hommes mais destiné à celui du ciel.
« Le roi dazur » est plus fort que « le prince des nuées ». ce dernier évoque un avis de tempête. Il parle du poète avec des thèmes un peu différent de ceux de lalbatros. Les deux derniers vers vont expliciter ces différents qui font du poète un être surhumain.
Le poète se sent incompris par les hommes. Cette hostilité est montrée avec « huées ». Il y a un hiatus avec le h. On remarque à la fin du poème, une rime de plus en plus fréquente [é]. Ce dernier vers résume le poème et sapplique à lalbatros, tout comme au poète avec lidée de compréhension avec les hommes.
Conclusion
Ce poème a dans sa construction un caractère romantique et aussi plein de symboles.
Merci Céline qui m'a envoyé cette
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