LES FLEURS DU MAL




L’auteur

La vie de Charles Baudelaire n’est pas très longue (4 à 6ans). Les membres de sa famille, tout comme lui mourront de problèmes de santé. Baudelaire a développé un culte de son père mort et n’accepta pas le remariage de sa mère. Il va détester tout ce qui fera son beau-père, Aupick. Il va cultiver le goût aristocratique de déplaire.

Le titre

Publié en 1857, il voulait intituler « Les fleurs du mal », « les lesbiennes ». Il cherchait à choquer les bourgeois. Il songea également à « Les Limbes ». « Les Fleurs du mal » est un mélange détonant : cadeau empoisonné. Les fleurs viennent du mal. Cela signifie qu’il va parler du mal alors que le mot fleur signifie qu’à partir du mal, il va rechercher, cultiver quelque chose de bon.

La structure du recueil de poèmes

Baudelaire fait le constat que l’homme est enfoncé dans le mal. C’est le spleen. Avec « Spleen et idéal », il expose la contradiction de l’homme. La partie la plus longue est celle où il considère que l’amour est un moyen d’échapper au mal. C’est là que se trouvent les trois cycles féminins : Duval, Daubrun, Sabatier et puis après il y a des figures diverses. Il semble alors constater que l’amour est un échec. Après les poèmes d’amour vont triompher ceux du spleen. C’est la preuve d’amour vont triompher ceux du Spleen. C’est la preuve qu’il n’a pas plus échapper au spleen. Puis suit les tableaux parisiens qui sont en quelque sorte un remède. Il se rend compte que la fraternité humaine est illusoire. Après avoir tenté d’échapper à la solitude, il va écrire les vins, les paradis artificiels. Après cet énième échec, on entre dans la partie Les Fleurs du Mal avec des poèmes sur le vampirisme, l’homosexualité. Partie suivante, il essaye la révolte contre Dieu. Finalement, après tous ses échecs, il envisage la mort. En fait le seul moyen qu’il a trouvé pour s’évader est l’écriture pendant laquelle il vit des moments magiques.

Les poèmes du Spleen

Mot d’origine grecque signifiant « rate », « humeur noire », utilisé par les Anglais. Entré dans la langue française au milieu du XVIIIème siècle, ce mot désigne un certain vague à l’âme, une mélancolie, caractérisée par le dégoût de toute chose.

Le choix de ce mot est caractérisé par un certain exotisme (anglais). De plus, il est polysémique car il n’est pas français. De fait, il emploie également : « Mélancolie », « Guignon », « ennui », « tristesse », « désespoir ». La sonorité du mot avec une sonorité traînante est certainement une des raisons de son choix.

Il a écrit « à Madame Aupick » l’année où sont parus « Les Fleurs du Mal ». Au cours de cette lettre à sa mère, il se plaint de problèmes physiques (maux de ventre). Il a été également angoissé de ne plus pouvoir écrire. Ce qui ajoute à son malaise, c’est le fait de ne pas savoir la cause de son Mal. Cela se traduit par une impression de solitude, une angoisse, un découragement et surtout une absence totale de désir : l’ennui.

Dans ces poèmes, il rêve toujours d’un monde meilleur. Il essaye de mettre le Spleen dans un étui idéal qui explique la diversité de ces poèmes. Il utilise des champs lexicaux très variés : pluie, humidité, brume, froid, vieillesse, maladie, mort, couleurs sombres (gris, noir). IL en résulte l’ennui. Le Spleen malsain est rendu et cerné par des images extérieures, de paysages.

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Merci Céline qui m'a envoyé cette fiche...